Retour aux nouvelles

Stérilisations non consenties : il y aura une suite!

Mot du président

09/12/2022

Il faut poursuivre la réflexion quant aux solutions concrètes qui peuvent être mises en place, en collaboration étroite avec les Premières Nations, dont la formation des médecins.

Le rapport de recherche Consentement libre et éclairé et les stérilisations imposées de femmes des Premières Nations et Inuit au Québec a fait couler beaucoup d’encre depuis sa publication. Je m’étais engagé à rencontrer son auteure principale, la professeure Suzy Basile, ce que j’ai fait au cours des derniers jours en compagnie de membres de son équipe. J’avais également demandé au Dr Stanley Vollant de prendre part à la rencontre. Le Collège entend examiner en détail les recommandations qui lui ont été formulées.

Lors de cet entretien, j’ai offert à nouveau l’entière collaboration de notre ordre professionnel pour faire toute la lumière sur les situations rapportées. Nous nous engageons à donner le suivi approprié, dans la mesure où nous obtiendrons des signalements. Ce processus délicat s’inscrit dans une démarche de sécurisation culturelle à laquelle nous allons participer.

Au-delà de cette première étape, il faut poursuivre la réflexion quant aux solutions concrètes qui peuvent être mises en place, en collaboration étroite avec les Premières Nations, dont la formation des médecins. Sur la foi de nombreux témoignages contemporains, recueillis dans plusieurs régions du Québec, certains médecins ont besoin d’une formation actualisée sur le contentement libre et éclairé. Il faut aussi rappeler, autant que nécessaire, que les médecins doivent soigner, et non pas juger. Je vous tiendrai au courant des développements dans ce dossier.

Dr Mauril Gaudreault

Dr Mauril Gaudreault,
Président du Collège des médecins du Québec

Dans le cadre de ses fonctions, il représente le Collège auprès des instances politiques et de divers partenaires afin d'en assurer le rayonnement. Il s'assure que les services de l'ordre reflètent bien sa mission, soit de protéger le public en offrant une médecine de qualité.

Imprimer