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Aide médicale à mourir : Mobilisation en faveur des demandes anticipées

Avis du Collège

05/22/2024

Six ordres professionnels et l’AQDMD réclament que le gouvernement fédéral amende le Code criminel pour permettre l’application des dispositions québécoises sur les demandes anticipées.

L’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD), le Barreau du Québec, la Chambre des notaires du Québec (CNQ), le Collège des médecins du Québec (CMQ), l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) ainsi que l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ) s’associent pour demander au gouvernement fédéral et aux députés fédéraux de permettre l’application des dispositions législatives québécoises portant sur les demandes anticipées d’aide médicale à mourir.

Adoptées en 2023, les dispositions législatives québécoises autorisent les personnes atteintes d’une maladie cognitive menant à l’inaptitude, comme l’Alzheimer, à  enregistrer leur volonté pendant qu’elles le peuvent. Mais ce droit n’est pas prévu au Code criminel, c’est pourquoi un amendement est requis.

« Pour le Collège des médecins du Québec, cet amendement est essentiel afin que les personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative cognitive puissent  formuler une demande anticipée qui leur épargnera l’angoisse d’une fin de vie de souffrances et la perte de leur dignité. » - Mauril Gaudreault, M.D, président du Collège des médecins du Québec 

Lisez le communiqué de presse

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