Forum

Parcourez les réactions de vos pairs dans notre espace Forum!

Joignez-vous à la conversation! Les membres sont invités à réagir au mot du président et aux prises de parole du Collège des médecins. Nous diffusons dans cette page les commentaires reçus dans la dernière semaine. Les commentaires reçus font l'objet d'une révision linguistique sommaire sans que l'essence du message ne soit dénaturée.

Certains messages sont écourtés pour laisser la place à l'expression de plusieurs points de vue. Les conditions de la Nétiquette du Collège sont appliquées dans la modération des commentaires.

En réaction à l’Info Collège du 24 octobre 2025 avec le mot du Conseil d’administration

(INTÉGRALITÉ DES MESSAGES REÇUS)


Bravo!

- Pierre Lapointe, M.D.


J’appuie à 100% le président du CMQ pour son travail et ses valeurs humaines, éthiques, professionnelles etc. Il doit absolument rester en poste : on a besoin de médecins comme lui dans les postes clés au Collège et ailleurs.

- Martin Juneau, M.D.


Vive la démocratie

- Chantal Parenteau, M.D.


J’appuie le texte publié aujourd’hui. Il est bien rédigé et clair.

- Yvon-Jacques Lavallée, M.D.


Pas très fière de votre position mielleuse!

- Natalie Denault, M.D.


Dr Gaudreault, Je viens d'apprendre la nouvelle: «Le conseil d’administration du Collège des médecins du Québec (CMQ) vient de renouveler sa confiance à l’égard de son président, le Dr Mauril Gaudreault. Il ne lui adresse pas de « blâme » pour sa demande de suspension des moyens de pression, comme le réclamaient des médecins lors d’une assemblée générale extraordinaire. »Je vous avais écrit le 26 septembre dernier pour féliciter votre courage. Veuillez cette fois transmettre mes félicitations aux membres du CA pour leur solidarité envers vous et votre prise de position juste qui ne faisait que respecter le mandat du collège.

- Amir Khadir, M.D.


Donc... est-ce qu'on doit comprendre que le vote de l'immense majorité concernant la nécessité de faire des excuses publiques a simplement été rejeté du revers de la main, sans aucun respect pour les gens présents lors de l'AGE?

- François Malouin, M.D.

Réponse de l’équipe du CMQ :
Comme mentionné dans l’Info Collège Express envoyée après l’assemblée générale extraordinaire, le Conseil d’administration (CA) du CMQ prend acte des votes exprimés sur les propositions discutées dans le cadre de l’assemblée générale extraordinaire. Conformément aux dispositions du Code des professions du Québec, le CA du CMQ, analyse les résultats et décide du suivi approprié.

Excellent. Je supporte la position du Collège à 100%

- André Lalonde, M.D.


Le Collège des médecins est censé être un organisme d'auto-régulation de la médecine. Si le CA du CMQ n'écoute pas la voix de ses membres, il ne s'agit plus d'auto-régulation. Cette institution est maintenant corrompue.

- Samuel Boutin Provencher, M.D.


En réaction à l’Info Collège Express du 17 octobre 2025 envoyée après l’assemblée générale extraordinaire

Est-ce une tâche aussi ardue de se mêler de ses affaires? Le Collège en a pourtant plein les bras. Mais non! Semer la zizanie chez les médecins spécialistes et les médecins omnipraticiens, c’est bien plus amusant on dirait. Alors je vous souhaite de réaliser votre rêve: une province sans médecins tous partis où, on ne sait pas trop, dans le privé, une autre province qui fait pitié mais moins que nous, une autre occupation avec la paix en prime? On verra bien pour une atmosphère un peu rock and roll, je vous souhaite tout ca

- Marie-Hélène Lavoie, M.D.


Mauril, Je tiens à te manifester mon appui dans le « conflit » qui t'oppose à une part de la communauté médicale. Je pense sincèrement que mes confrères se trompent de cible. Tu as bien rempli ton rôle qui est celui de protéger le public.

- Marcel Fortin, M.D.


Aux membres du CA du CMQ, Je souhaite exprimer mon soutien au Dr Gaudreault. Dû à un empêchement, je n'ai pu assister à l'AGE de la semaine dernière. Je note toutefois qu'environ 10% des membres actifs du CMQ y assistaient, et suspecte que ceux-ci avaient un biais favorable envers la motion de blâme. Je suis fortement en défaveur de cette motion, et je suspecte que nombreux de mes collègues aussi. Avez-vous envisagé de sonder l'ensemble des membres du CMQ à ce sujet? Merci de votre considération.

- Esli Osmanlliu, M.D.


Vos réactions sur projet de loi n° 2

Puisque le projet de loi est une intrusion directe dans la pratique médicale, le CMQ devrait prendre clairement et publiquement la parole qu'il contrevient directement à notre code de déontologie. On ne peut fournir des soins de qualité dans un temps limité. Je suis personnellement en radiologie diagnostique, en région. On fait 2-3-4 postes en même temps (j'ai fait une fois 7 postes cet été...), on en prend plus qu'on est capable, puis on lit le soir, la fin de semaine, tout le temps. Impossible de tout lire en 5 jours à ce débit. À moins de tourner les coins ronds, ce qui nous est interdit (et on ne veut pas faire ça évidemment). Et on comprend dans la loi qu'on ne peut pas diminuer les horaires. On est carrément dans une impasse.

Et concernant les hausses de cotisation pour fournir encore des augmentations de salaire aux membres du CMQ, c'est un peu indécent considérant que les médecins en pratique auront une coupe drastique de leurs revenus. Un peu de solidarité serait plus qu'apprécié, en plus du support médiatique. On veut tous le bien des patients et actuellement, j'ai extrêmement peur à l'avenir des soins. Surtout en première ligne il faut se le dire, j'ai peur à ma profession, mais en médecine de famille c'est carrément la mort de leur profession...

- Véronique Lord, M.D.

Réponse de l’équipe du CMQ :
Au cours de la dernière année, nous avons mis en place plusieurs mesures pour redresser notre situation financière : gel de la rémunération du CA, révision des pratiques salariales, rationalisation de certaines activités et ajustement de tarifs qui n’avaient pas été modifiés depuis plusieurs années. Aucune augmentation de salaire n’est prévue aux membres du CMQ. Comme organisme à but non lucratif, aucun profit n’est versé à des individus. Les surplus servent à soutenir notre plan stratégique, à maintenir la stabilité financière et à limiter la pression sur les cotisations, qui représentent la principale source de revenus.

J’imagine que comme plusieurs de mes collègues, je vous fait part aujourd'hui de ma profonde inquiétude quant à l'imposition sous bâillon vendredi dernier de la loi 2 par le gouvernement. Cette loi, bien qu’anticonstitutionnelle et donc sera contestée certainement avec succès, aura malheureusement engendré des blessures trop profondes pour être réparées. Malgré la notion du projet de loi qui empêche les médecins de s'en aller/démissionner, je vous confirme que nous aurons un nombre de départ massif dans les prochains mois. Cela entraînera donc un effondrement de la première ligne ainsi qu'un bris de service dans plusieurs spécialités. Je suis convaincue que vous comprenez à quel point cela diminuera la qualité des services reçus au patient. Pire que ça, je crois que cela entraînera une hausse significative de mortalité/morbidité. Puisque cela nous semble tous évident, ma question est alors où êtes-vous depuis la prise de position du gouvernement? Je peux comprendre que vous devez prendre le temps de penser à votre prise de position mais alors que l'ensemble des acteurs/patients dénoncent une dérive autoritaire, le silence du collège ne fait que rendre le tout plus inquiétant. […]

- Kathia Duquette, M.D.


Nous vivons une situation très difficile avec la négociation des ententes des médecins spécialistes et omnipraticiens. Beaucoup d'information circule de part et d'autre, chacun tentant de tirer avantage des données disponibles. L'accès à la première ligne constitue un de ces sujets. Le langage que j'entends dans les médias m'attriste car il laisse supposer qu'on est les seuls à vivre cette problématique. Pour le Canada, une recherche rapide sur Internet donne les données suivantes. 

BC 700 000

Alb 600 000

Sask 200 000

Man 150 000

Ont 2,5 M

Qué 647 000 ensuite au Québec il y a aussi les patients du GAP à ajouter probablement

NB 180 000

NS 87 000

IPE 35 000

TN 160 000

Je souhaiterais que le Collège, dans le cadre de son mandat d'informer et d'éduquer la population, consacre des efforts pour informer le public québécois que cette problématique existe dans toutes les provinces canadiennes et aussi dans plusieurs pays industrialisés. Il ne s'agit de se complaire et d'accepter avec fatalisme cette problématique mais de réaliser que le problème est de taille et qu'il faut s'y attaquer en prenant des idées d'autres juridictions comme on fait pour le dx et le traitement de problèmes de santé. Je n'oserais m'aventurer sur les raisons de cette situation mais on sait que malgré une organisation de soins primaires variée, tous sont aux prises avec cette problématique.

- Michel Hébert, M.D.


Le système de santé public n'a jamais été aussi fragile. Si votre mission est vraiment la protection du public, agissez, merci.

- Josh Zhuo Le Huang, M.D.


Je vous écris aujourd’hui à titre de médecin de famille profondément préoccupée par les conséquences du projet de loi 2 (PL2) sur la sécurité du public, la qualité des soins et l’avenir de notre pratique au Québec. En tant qu’ordre professionnel dédié à la protection du public, le Collège a la responsabilité morale et sociale de dénoncer toute mesure législative qui compromet la sécurité, la continuité et l’accessibilité des soins. Le PL2, dans sa forme actuelle, met gravement en péril ces fondements. Cette réforme fragilise la médecine familiale à plusieurs niveaux :

  • Désorganisation du suivi longitudinal : en encourageant des modèles de soins fragmentés, le PL2 compromet le lien de confiance entre le médecin de famille et ses patients.
  • Risque de déresponsabilisation du réseau : la lourdeur administrative accrue et la centralisation nuisent directement à la disponibilité clinique.
  • Atteinte à l’attractivité et à la rétention des médecins de famille, déjà sous pression, ce qui aggravera la pénurie et limitera l’accès à un médecin pour la population.

Au-delà des enjeux professionnels, le PL2 crée un risque réel pour la sécurité du public :

  • Des patients vulnérables se verront privés de soins continus et coordonnés.
  • Les délais s’allongeront, les erreurs augmenteront et la qualité des soins diminuera.

Dans ce contexte, il est impératif que le Collège des médecins de famille du Québec prenne publiquement position contre le PL2, et rappelle au gouvernement que la sécurité du public repose avant tout sur une médecine de famille forte, stable et soutenue. Nous, médecins de terrain, avons besoin d’un Collège qui parle avec courage et clarté au nom de la population et de la profession. […]

- Kim Jodoin, M.D.


Cette loi est discriminatoire en plusieurs éléments envers les médecins en particulier les jeunes femmes ayant charge d'enfants, celles-ci sont particulièrement visées parce ce qu'elles ne pourront pas travailler les 50 heures et plus pour rencontrer les cibles du gouvernement. Cette loi est également discriminatoire envers les médecins atteints de maladies chroniques limitant leur capacité de travail et les médecins seniors qui ne pourront pas rencontrer les cibles. Les médecins sont aussi des humains, il ne faut pas l'oublier.

La charte canadienne permet la libre circulation des citoyens canadiens entre les différentes provinces du Canada, aucune loi provinciale ne peut aliéner ce droit, la loi no 2 porte atteinte à ce droit fondamental. Il faut amener cette loi devant la CNESST car elle est discriminatoire de plusieurs façons et également elle contrevient à la charte canadienne. Merci de porter attention aux conditions de pratique de vos membres et de leurs droits les plus fondamentaux car la loi no 2 est une attaque frontale envers tous les médecins du Québec y compris les étudiants en médecine et ceci risque de diminuer le nombre de médecins en pratique au Québec ce qui ne va pas améliorer l'accès aux services en particulier en médecine familiale

Robert Legendre, médecin de famille retraité