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Joignez-vous à la conversation! Les membres sont invités à réagir au mot du président et aux prises de parole du Collège des médecins. Nous diffusons dans cette page les commentaires reçus dans la dernière semaine. Les commentaires reçus font l'objet d'une révision linguistique sommaire sans que l'essence du message ne soit dénaturée.

Exprimez-vous :
Comment percevez-vous le remaniement de François Legault?

Vous voulez nous soumettre un message? Écrivez à communications@cmq.org.

Comment avez-vous réussi à gérer des cas de consentement complexes?

Question posée dans l’Info Collège du 5 septembre. Êtes-vous d’accord avec le mot du président? », 21 personnes ont répondu, dont 20 réponses « Oui », et 1 « Non ».


Au début de ma pratique chirurgicale, j’ai eu affaire à une patiente qui avait un peu plus de 80 ans, en bonne santé mais qui s’était présenté en occlusion intestinale sur bride. Elle ne voulait absolument pas que JE l’opère malgré tous les arguments que je lui ais soumis. Elle insistait: « Je ne veux pas que TU m’opères ».

Alors je me suis dit qu’elle ne refusait pas l’opération mais peut être qu’elle me trouvait trop jeune. Je lui ai présenté le plus vieux chirurgien de notre groupement elle a accepté tout de suite.
Notre ego est moins important que la vie d’un patient.

- Michel Morin, M.D.


J'ai constaté que sans avoir des interprètes médicales, les échanges sur les risques, indications, bénéfices, sont affaiblis. Ce n'est pas toujours adéquat de compter sur un ou une amie ou membre de la famille de la patiente. Il y a des langues dont c'est particulièrement difficile à traduire les concepts 'on the spot' sans formation- par exemple en Inuktitut.

- Faiz Ahmad Khan, M.D.


Quel dossier en santé de la rentrée vous interpelle directement?

Question posée dans les éditions du 22 et 29 août de l’Info Collège.


L'exode progressif mais encore occasionnel vers le privé en médicine familiale est le résultat, et non pas la cause de la difficulté dans le système public. Il faut attaquer à la vraie cause (entre autres le manque chronique des médecins…)


- Nabil M. Khoury, M.D.


C’est l’accès aux soins qui me préoccupe. Longues attentes pour les rendez-vous, longues attentes pour les cas de chirurgie. 

- Yolande Charles, M.D.


En médecine, la performance est non seulement difficile à définir, mais encore plus difficile à évaluer. En effet, il y a plus d’une façon de faire de l’excellente médecine. Relier la rémunération, même partiellement, a des unités de production, c’est oublier que la médecine n’est pas une industrie ni un commerce, mais un art, ce que les gestionnaires comptables comprennent mal.

Si la rémunération à l’acte est à revoir- et je pense que oui dans au moins 50% des activités- le salaire ou le paiement forfaitaire sont plus satisfaisants, comme l’ont compris et démontré avec bonheur un grand nombre de pays.

- J.C. Bergeron, M.D.


Je réponds à votre appel à tous concernant les défis en santé.

Pour moi qui travaille en CHSLD, LE plus grand défi en santé est la transmission d'informations/dossiers des patients.

Je travaille à Québec. Lors d'une admission en hébergement, il me manque très souvent beaucoup d'infos indispensables à un bon suivi.

Faire venir les infos des archives du CHU prend actuellement 8 semaines.

Pourquoi ne me donne-t-on pas accès au dossier médical hospitalier des patients admis en CHSLD? Pourquoi attendre Santé Québec ou un accès au niveau provincial qui mettra des lunes à se concrétiser? Un simple accès aux hôpitaux de ma ville, pour mes patients, contribuerait grandement à la qualité des soins. Si le patient était réellement au cœur des décisions, ce serait réglé rapidement.

- Judith Germain, M.D.


La croissance de la capacité de paiement du système public est beaucoup moins rapide que la croissance des coûts reliés à la santé. Il est irresponsable de promouvoir un système public tout en parlant d’universalité. Le Collège ne cesse de mentionner la nécessité de prendre des décisions courageuses. S’il veut vraiment donner l’exemple à ce niveau, il doit commencer à orienter le débat sur les choix de ce qui fera partie de l’offre de services publics.

- Mathieu Brouillet, M.D.


Vous avez demandé ce qui nous tracasse :

Le PL 106 me cause stress extrême et je remets en question totalement mon travail. Je pense soit quitter pour le privé, soit changer de profession.

Je suis détruit par ce projet intimidant, manipulateur, menteur. Le gouvernement actuel nous méprise.

- Pierre-Alexandre Ménard, M.D.