Lançons la discussion!
Prenez le pouls des réactions de la population et faites-nous part de la vôtre!
Joignez-vous à la conversation! Réagissez ici au mot du président publié chaque mois dans l’infolettre InfoCMQ, mais aussi aux prises de position et de parole du Collège des médecins du Québec sur différents sujets d’actualité en santé. Chaque mois, nous consignons dans cette page Web tous les commentaires émis par la population. Ceux-ci font l'objet d'une révision linguistique sommaire sans que l'essence des propos qu’ils contiennent soit dénaturée.
Questionnez-vous souvent votre médecin à propos des soins qu’il vous prodigue et des traitements qu’il vous prescrit?
Question posée dans l’InfoCMQ du mois d’août.
Certains messages sont écourtés pour laisser la place à l'expression de plusieurs points de vue.
Je ne peux imaginer questionner mon médecin de famille, car juste pour prendre un rendez-vous avec elle c'est impossible : on doit rappeler à une date ultérieure pour espérer avoir un rendez-vous si son horaire n'affiche pas déjà complet.
- Sylvie Boos
Ça prendrait de gros changement, on ne soigne pas, on drogue. Comme le système, ça ne marche pas.
- Normand Brassard
Attention à la réciproque des « soins superflus », SVP : diverses formes de rejet. Je ne vous parle pas du sentiment de rejet. Je vous parle de rejets de la part de médecins, et je peux vous en raconter quelques-uns.
- Yves Lanthier
Le ministre Francois Legault fait bien... car c’est nous, les citoyens, qui payons le salaire des médecins. Et impossible d'avoir un médecin.
- Richard Vaillancourt
Est-ce que le Collège est conscient du caractère illégal, mercantile et radicalement immoral de la tentative du ministre de cautionner l’opération des « cliniques privées ».
- René Tremblay
Note de l’équipe du CMQ :
En tant qu’ordre professionnel veillant à la protection du public, le CMQ prône un système de santé et de services sociaux public et universel. La santé mentale et physique est un droit fondamental, et tous les citoyens québécois ont droit, sans discrimination, à des soins de santé et à des services sociaux de qualité, gratuits, en temps opportun.
Le CMQ a pris position sur la place du privé en santé et vise à préserver la gratuité et l’accessibilité du système public, et à offrir de meilleures conditions de pratique au personnel soignant. Il ne s’agit pas d’éliminer le privé, mais de l’encadrer pour notamment réduire l’écart des honoraires versés pour un même service; pour baliser les conditions et les modalités des soins et services offerts au privé; et pour réguler les changements de statut des médecins.
Pour en savoir plus, lisez cet article : Place du privé en santé : des faits et des chiffres pour y voir plus clair.