Ces médecins qui nous inspirent

Distinction de la présidence

« Ce qui m’inspire au quotidien, c’est la grande résilience de mes patients et de leurs familles. Lorsqu’on travaille dans un domaine où, la majorité du temps, les personnes ne vont pas guérir de leur maladie, notre boulot est de prolonger leur vie, bien sûr, mais aussi de maximiser leur qualité de vie. Pour ce faire, il faut savoir s’adapter à la réalité de chaque individu. J’espère transmettre à mes patients et à leurs proches toute mon empathie, et qu’ils puissent me percevoir comme un bon accompagnant. »

Le Dr Fortin est neurochirurgien, neuro-oncologue, chercheur et professeur à l’Université de Sherbrooke, où il dirige un laboratoire de recherche sur les tumeurs cérébrales. Il a notamment introduit au pays la chimiothérapie intra-artérielle avec ouverture de la barrière hémato-encéphalique, une technique avant-gardiste ayant permis de prolonger la vie de nombreuses personnes atteintes d’un cancer du cerveau. Pédagogue investi et admiré, le Dr Fortin fut sacré meilleur professeur de la Faculté de médecine et des sciences de la santé à 6 reprises. Respectueux des autres, extrêmement compétent et dévoué, il est une source d’inspiration et un modèle d’excellence.

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Distinction de la présidence

« Ma grande chance est de travailler avec une équipe de professionnels dévoués : infirmières, physiothérapeutes, ergothérapeutes, travailleuses sociales… Ensemble, nous mettons tout en œuvre pour offrir à nos patients et à leurs familles les meilleurs soins possibles et le soutien dont ils ont besoin. Malgré toute la souffrance que l’on voit au quotidien, c’est cette cohésion au sein de l’équipe qui nous permet d’aller plus loin, pour les patients. »

Le Dr Magnan pratique la médecine de famille avec rigueur et passion au Centre Saint-Lambert, où il travaille auprès d’une patientèle âgée. Grâce à son attitude hautement professionnelle et profondément humaine, il sait gagner la confiance de ses patients et de leurs proches, qu’il considère comme de véritables partenaires de soins. Convaincu des vertus de l’interdisciplinarité, ce clinicien sollicite régulièrement l’avis de ses collègues issus de divers horizons professionnels, encourageant ainsi une collaboration fructueuse. Son dévouement et son savoir-être exceptionnel en font un modèle au sein de la profession.

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Distinction, catégorie Relève

« Je rêve que nous fassions plus confiance, collectivement, à notre capacité d’accomplir de grandes et belles choses, ensemble. Nous devons changer le narratif dominant qui nous enchaîne un peu trop au statu quo, et qui nous force à aborder les questions écologiques d’un angle purement individuel. Nous avons besoin de beaucoup de créativité, de lucidité, de cohésion sociale… et de rêves pour réussir la transition socio-écologique. Je fais le pari que la santé peut nous donner le levier supplémentaire requis pour accélérer les profonds changements de nos modes de vie qui sont nécessaires. Après tout, il ne sera jamais trop tard pour sauver des vies ou améliorer notre qualité de vie. »

La Dre Pétrin-Desrosiers est médecin de famille au GMF-U du CLSC Hochelaga-Maisonneuve de même que professeure et responsable de santé planétaire au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Montréal. Présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, elle vulgarise avec brio les enjeux relatifs aux changements climatiques. Elle a récemment publié un premier ouvrage, Santé planétaire, qui expose sa vision.

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Distinction, catégorie Rayonnement

« Durant mes études, beaucoup d'enseignants m'avaient recommandé de ne pas choisir la médecine familiale. Accordant trop d’importance à ces commentaires, je me suis d’abord dirigé vers une autre spécialité. Toutefois, dès ma première journée de résidence en médecine familiale, j'ai su que c’était là ma place, puisqu'il s'agit de la spécialité qui traite l'être humain dans sa globalité, de la naissance à la mort. Je suis extrêmement fier de ma profession aujourd'hui. »

Médecin de famille au GMF-U du Nord de Lanaudière, le Dr Pelletier exerce dans différents contextes, notamment à l’urgence, en CHSLD et auprès de la communauté Atikamekw de Manawan, avec qui il a tissé des liens de confiance durables. Passionné par le transfert des connaissances, il s’investit auprès de la relève en tant que professeur et mentor. Il est éditeur pour la plateforme de formation continue TopMF et blogueur pour le magazine Profession Santé.

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Distinction, catégorie Excellence

« La médecine est un merveilleux domaine, tant pour sa dimension humaine que scientifique fondamentale, mais il faut l'aimer et ne ménager aucun effort pour apprendre de plus en plus. À défaut d'un tel engagement, tout le bonheur du métier est perdu. »

Depuis plus de 50 ans, le Dr Rivard œuvre auprès d’enfants atteints de cancers hématologiques et de troubles de l’hémostase. Au CHU Sainte-Justine, ce clinicien et chercheur passionné a contribué à la création d’un laboratoire clinique d’hémostase de classe mondiale. On lui doit également la découverte du « syndrome plaquettaire du Québec », une forme rare d’hémorragie congénitale. Toujours actif, il dirige le Centre québécois pour le traitement des patients avec inhibiteurs, où il répond aux appels d’urgence de nuit.

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Distinction, catégorie Humanisme

« Ce qui me motive le plus, c’est de verticaliser les gens, au sens vertébral et métaphorique. Plusieurs des patients que je rencontre ont 75 ans ou plus. En raison de leurs problèmes à la colonne vertébrale, certains ne peuvent plus marcher, sont en chaise roulante ou se déplacent avec des marchettes. Lorsqu’on arrive à les remettre debout, à leur redonner une certaine autonomie dans leurs déplacements, c’est fantastique. »

Fondateur de la Clinique de la douleur de l’Hôpital de Gaspé, le Dr Petry œuvre comme anesthésiologiste dans la région depuis 40 ans, en plus d’avoir régulièrement dispensé des soins à l’Hôpital de Kuujjuaq durant deux décennies. Aux côtés de Médecins Sans Frontières, il a effectué 26 missions dans des pays frappés par des crises humanitaires. Ce globe-trotteur a également été médecin d’expédition dans le Grand Nord québécois et a atteint le pôle Sud en autonomie totale avec son partenaire, Bernard Voyer.

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Distinction du public

« J'ai initialement choisi l'endocrinologie parce qu'il s'agit d'une spécialité intellectuellement stimulante avec une panoplie de maladies rares et passionnantes. Mais les raisons qui font que j'exerce encore mon métier avec plaisir, malgré la morosité ambiante et les conditions de travail de plus en plus difficiles, ce ne sont pas les maladies rares, mais bien les humains qui doivent vivre avec des pathologies chroniques fréquentes comme le diabète. Ce sont eux qui me motivent à donner le meilleur de moi-même afin de mériter leur confiance. »

Interniste et endocrinologue au CISSS de Laval et au Centre régional du diabète de Laval, la Dre Long se passionne pour le volet pédagogique de son travail, tant auprès des personnes vivant avec le diabète qu’auprès de la relève et de ses collègues. Ayant contribué à la mise sur pied d’une clinique d’endocrinologie et grossesse dans sa région, elle a aussi été membre associée du service d’endocrinologie du CHUM durant 5 ans. Sa grande compétence, ses suivis attentifs et son intérêt sincère pour l’humain lui ont valu l’estime et la confiance de sa patientèle.

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Distinction, catégorie Coup de cœur

« Avant tout, je pense que les médecins doivent avoir le désir sincère d’aider et la capacité de s’adapter à des situations variées pour effectivement parvenir à aider le plus souvent possible. Pour ma part, j’aime beaucoup mes deux principaux rôles : clinicien et professeur. Autant avec les patients qu’avec les étudiants, il y a là l’occasion d’être utile. C’est très gratifiant et encore plus agréable quand j’arrive à faire sourire mes interlocuteurs préoccupés. »

Néphrologue au CHU de Sherbrooke depuis 25 ans, le Dr Plaisance a contribué à la mise sur pied d’un programme d’hémodialyse de nuit à domicile. Reconnu comme un clinicien accessible, humain et à l’écoute, il s’est tôt intéressé aux soins de fin de vie et fut parmi les premiers à prodiguer l’aide médicale à mourir dans sa région. Dans son rôle de professeur à l’Université de Sherbrooke, il se passionne notamment pour les questions éthiques. Enfin, ce bénévole de longue date pour la Fondation canadienne du rein a choisi de se départir d’un rein, un geste témoignant d’un altruisme hors du commun.

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