Fin de vie
Les documents présentés sur les soins de fin de vie ont pour objectif de mieux faire comprendre ces soins aux soignantes et aux soignants, ainsi qu’à la population québécoise.

Dans cette section
De par la Loi concernant les soins de fin de vie, les soins de fin de vie sont les soins prodigués tout au long de la trajectoire de fin de vie d’une personne.
Foire aux questions
Soins de fin de vie et aide médicale à mourir
Les soins de fin de vie, et en particulier l’aide médicale à mourir (AMM), soulèvent de nombreuses interrogations, tant dans la population que dans la communauté médicale. Pour vous aiguiller au mieux, le Collège des médecins du Québec (CMQ) a choisi de recenser les questions qui lui sont le plus fréquemment posées, afin d’y apporter des pistes de réponses claires et bien vulgarisées, en conformité avec la Loi concernant les soins de fin de vie et le Code de déontologie en vigueur.
Nous vous invitons à revenir consulter cette section Web à intervalles réguliers, puisqu’il s’agit d’une foire aux questions « évolutive » qui sera bonifiée en continu, au fur et à mesure que des questions seront posées par le public ou des médecins.
Les médecins sont invités à se connecter à Accès M.D. pour obtenir des réponses aux questions qui sont liées à l’exercice médical de l’AMM et des soins de fin de vie.
1- Au sens de la loi en vigueur, un médecin peut-il offrir l’AMM avant même qu’une personne n’amène elle-même le sujet lors d’une consultation médicale?
Rien d’explicite à cet effet n’est précisé dans la loi. Cela dit, la législation insiste sur l’importance, pour tout patient, d’avoir accès à l’ensemble des informations utiles et des alternatives de soins offertes afin de lui permettre de faire un choix éclairé : soulagement de la douleur et des symptômes, soins palliatifs, sédation, puis AMM comme ultime soin de fin de vie si les précédents n’ont apporté aucun soulagement.
2- Au sens de la Loi concernant les soins de fin de vie et du Code de déontologie des médecins, les maisons de soins palliatifs et les unités de soins palliatifs hospitalières ont-elles le droit d’amener les patientes et les patients admis à respecter un délai de 14 jours avant de recevoir l’AMM demandée?
Éthiquement, il n’est pas acceptable de refuser l’administration de l’aide médicale à mourir en fonction d’un simple critère de temps. Il faut plutôt examiner l’ensemble de la situation, qui varie grandement d’une personne à une autre. Lors de son évaluation, le médecin demandera alors à la personne ayant fait une demande d’AMM pourquoi cette option, parmi toutes les autres offertes dans le continuum des soins de fin de vie, a sa préférence dans l’immédiat.