Mentorat en médecine: ce qui ne s’apprend pas dans les livres!
En médecine, en plus du programme de formation scientifique et clinique, et de l’acquisition de connaissances techniques, tout un pan des apprentissages se forge par observation, partage d’expériences et interactions humaines. Et c’est entre autres grâce au mentorat que ces savoirs implicites peuvent être acquis par les médecins de demain.
Un soutien bénéfique
Un mentor, c’est une personne d’expérience, qui a connu sensiblement le même parcours que ses futurs pairs. En plus d’offrir une oreille attentive, elle peut prodiguer des conseils, sans jugement, gratuitement et en toute confidentialité. C’est enrichissant pour la pratique et salvateur pour la santé mentale du corps médical.
Et cela va même plus loin, car tant les médecins en formation qu’en début de pratique, mais aussi ceux qui effectuent une transition professionnelle (de spécialité, par exemple), peuvent bénéficier du mentorat qui leur permet de s’arrêter pour faire le point, de partager leurs craintes et leurs doutes, de réfléchir et de réorienter leur tir au besoin.
Une riche histoire de transmission
L’expérience est tout aussi enrichissante pour celles et ceux qui agissent comme mentors : ils mettent à profit leur expérience, redonnent aux suivants et demeurent ainsi au fait des préoccupations et des schèmes de pensée de la nouvelle génération de praticiens. De part et d’autre, et à n’en pas douter, le mentorat en médecine est utile!
Grâce au reportage que vous propose le CMQ, allez à la rencontre de mentors et de mentorés; lisez des histoires de mentorat inspirantes et variées; et apprenez-en plus sur les différents programmes qui s’offrent aux médecins du Québec à ce chapitre.
