Une femme prend une pilule

Pilule abortive

Pour le CMQ, il est important que les Québécoises aient accès à des services d’avortement de qualité et puissent faire un choix éclairé.

La pilule abortive offre un choix thérapeutique à la femme désireuse d’interrompre sa grossesse.

Vu l’évolution des connaissances médicales et la volonté de favoriser l’accès à l’avortement, le CMQ a formé un groupe de travail, en janvier 2022, afin d’actualiser sa position sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse (utilisation de la pilule abortive).

Les directives cliniques

Au Québec, tous les médecins peuvent prescrire la pilule abortive. En résumé, il revient aux médecins de s’assurer qu’ils détiennent les compétences et connaissances nécessaires pour prescrire cette médication.

En juillet 2022, le CMQ a actualisé ses directives cliniques. Il a notamment levé l’obligation de faire une échographie pelvienne. Cette formalité avait d’ailleurs été suspendue pendant la pandémie. Il n’est également plus obligatoire de suivre une formation. Cela dit, il existe plusieurs formations appropriées sur l’utilisation de la pilule abortive, facilement accessibles aux médecins.

À l’automne 2022, le CMQ a aussi retiré l’obligation de recourir à la pilule abortive uniquement pour des gestations de 63 jours ou moins. La ou le médecin est donc responsable de déterminer, en partenariat avec la patiente, la meilleure option d’IVG en fonction du nombre de semaines de gestation, de sa situation clinique et sociale et des recommandations des sociétés savantes.

Par ailleurs, le groupe de travail du CMQ a évalué que les balises en place pour la réalisation d’activités médicales en télémédecine sont suffisantes pour encadrer la pratique de l’IVG médicamenteuse par téléconsultation.

Enfin, le CMQ collabore activement avec le ministère de la Santé et des Services sociaux afin que ce soin soit plus facilement accessible en région.

Document utile publié par le CMQ concernant l’interruption volontaire de grossesse

En 2020, le CMQ a diffusé un rapport sur les soins d’interruption volontaire de grossesse, après un peu plus d’une année de déploiement de la pilule abortive.